Les palettes non réparables sont broyées pour une revalorisation énergétique : elles alimentent des chaufferies bois. Seulement, des palettes réutilisables subissent le même sort : du coup, la palette d’occasion se raréfie. « Sur 1 million de palettes commercialisées sur nos deux sites en un an, il y a 70 % de palettes d’occasion, contre 85 % il y a encore trois ou quatre ans », regrette le chef d’entreprise.
Recycler, c’est redonner une seconde vie aux objets. « Le broyage systématique d’une palette, après utilisation, n’est donc pas du recyclage. » Les clients, de tous secteurs d’activité, ont bien compris qu’une palette d’occasion est moins chère qu’une neuve. Pour faire face au problème d’approvisionnement en occasion, l’entreprise en fabrique des neuves à partir d’arbres, du bois de résineux, du peuplier.